Notre histoire

tour observation cayamant 199x300L’histoire de Cayamant remonte aux années 1880 alors que l’industrie forestière mettait en exploitation le secteur Dépôt-de-l’Aigle.

Ce chantier était accessible par la rivière Picanoc et, parmi les travailleurs forestiers qui emprunteront ce chemin, plusieurs installeront leur famille sur les rives du lac Cayamant.

Le nom serait d’origine algonquine. Il serait une déformation des mots Kakgama, Kandikagamaw ou Kandikagama, qui signifie « lac porc-épic ». Ou encore du mot kantuagama qui signifie «lac qui a une baie au fond».

 

La poste

Bientôt, un premier bureau de poste, installé dans la maison construite par Louis Lachapelle avant 1883, desservira la petite communauté naissante, raconte Louis-André Hubert, dans son livre « Une rivière qui vient du nord… Histoire de Maniwaki et du pays de la Gatineau ».

Ce premier bureau de poste, qui ouvre ses portes en 1902, est connu sous le nom de Lake Cayamont.

Quarante ans plus tard, en 1942, la Caisse populaire de Lac-Cayamont s’installe dans le village.

L’épellation « Cayamant » est apparue en 1943, lors du changement de nom du bureau de poste.

Il faudra toutefois attendre jusqu’au 10 octobre 1906 pour la fondation de la municipalité, qui faisait alors partie du territoire du comté de Pontiac et était connue sous le nom de Municipalité du canton Dorion. Ce nom avait été choisi en l’honneur d’Antoine-Aimé Dorion (1818-1891), longtemps député libéral et ministre . Elle prendra le nom de Cayamant en 1988.

 

Premier maire

Son premier maire, Victor Mercier, qui a aussi été maître de poste, a dirigé le conseil pendant 17 ans, jusqu’en 1923.

Le record de longévité appartient toutefois à Paul Dontigny, qui fut d’abord maire de 1947 à 1961, puis de 1965 à 1970. Il aura dirigé la municipalité pendant 19 années.

Cayamant a été intégrée à la Vallée de la Gatineau lors de la création des municipalités régionales de comté (MRC). La paroisse St-Roch de Lac Cayamant a été fondée en 1918 et comptait alors 52 familles. L’abbé Daniel Routhier, son premier curé, est demeuré en fonction jusqu’en 1930.

SOURCE : Sogercom.com – www.sogercom.com

 

Références

Commission de toponymie du Québec : www.toponymie.gouv.qc.ca
Maniwaki et la Vallée de la Gatineau, Anastase Roy, 1933
Une rivière qui vient du Nord, Louis-André Hubert, 2001
La Mémoire du Québec en ligne – http://www.memoireduquebec.com/

 

 

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